Que serais-je devenue si vous n'avez pas été là || PETER

Les soirées s’enchainent jours après jours, ce soir, j’avais un mini concert dans un bar chic de Manhattan, pas très loin de chez moi d’ailleurs, j’y suis aller avec plaisir, étant une habituée de l’établissement depuis ma plus tendre enfance, étant un endroit assez fréquenté par mes pères quand ils sont dans le coin. J’ai beau avoir un père ambassadeur, je ne suis pas pour autant autre chose qu’une jeune adulte qui aime s’amuser.
Il se fait d’ailleurs bien tard. Je dis aurevoir à toutes mes connaissances et j’enfile ma veste aux couleurs militaires, oui j’avais opté pour mon style un peu militaire ce soir, mes cheveux détaché. Il fait nuit noire, je cherche mon téléphone au fond du mon sac à dos avant de bousculer quelqu’un, je m’excuse tout de suite et reprends mon chemin mais quelque chose m’attrape le poignet. Je lève les yeux et je vois un homme quasiment torché entrain de me faire la cour, je l’envoie gentiment baladé, me détachant de lui et reprends mon chemin.
L’homme crie en m’insultant, m’obligeant à m’arrêter, je le repousse un peu plus fort avant de me mettre à courir mais l’homme me rattrape tout de suite et me met un violent coup me sonnant un peu, lui permettant de reprendre le dessus, je me retrouve vite plaquée au mur, son corps en rut entrain de se frotter à moi comme un chien en chaleur, j’essaye de toute mes forces de le repoussée mais il est trop fort a coté de mes maigres forces, je sens sa main passer sur mon corps, j’ignore comment mais je réussi à lui mettre un coup bien placé, me permettant de partir en courant, tenant les quelques lambeaux de mes vêtements que cette brute m’a déchirer, je cours, je tente de vérifier derrière moi s’il me suit toujours mais je trébuche sur je ne sais quoi, m’étalant sur le sol, me mettant à pleurer en l’entendant se rapprocher alors je suis dans l’incapacité de me relever, ma jambe saignant et me faisant un mal de chien sous le chute assez violente.

Cachée derrière cette voiture, j’en viens à prier pour qu’une voiture le percute, ou je ne sais pas quoi, qu’il se prenne une balle perdue ou même qui lui passe cette envie de me déchirer l’âme d’avantage qu’elle ne l’est déjà par mon enfance de solitude. Quand il me retrouve, je le supplie en pleurant, mais rien n’y fait, il rigole, il ouvre son pantalon en me disant langoureusement ce qu’il compte me faire, plus il parle, plus je sombre dans mes larmes, lorsqu’il me touche j’essaye de riposter mais rapidement il bloque mes mains et ma jambes blessée m’empêche de me battre d’avantage. Alors que je m’attends à la douleur la plus horrible qui sois, l’homme s’envole et j’entends une voix masculine.
Je panique, essayant malgré la douleur de me trainer pour échapper à ce que je pense être un autre violeur qui m’a vu et qui a envie de piquer le goûter du voisin. L’homme me soulève dans ses bras et me rassurer tout de suite, faisant que je cesse toute résistance. La police…C’est un policier, je m’accroche à son cou comme une enfance apeurée et blessée au cou de son père. Mais dès qu’il parle de rentrer chez moi, je serre presque de toutes mes forces.
« Non…pitié…mes pères ne doivent pas savoir…Je…je leur ferai honte… »

A mes yeux, mes parents si hauts placés dans la société se sentirais sali d’avoir une fille qui s’est faite à moitié violée en pleine rue et j’ai peur de leur jugement, je veux être leur petite princesse parfaite, pas une de ses racoleuses qui se fait violé si facilement. Je me sens si mal, je me sens si salie par ce qui vient d’arriver. Jamais quelque chose comme tel m’est arrivé avant. Moi…La petite lesbienne des beaux quartiers.

L’homme qui m’a sauvé d’un futur de traumatisme essaye de me démontrer par A + B que je ne suis en rien responsable, mais il fini par comprendre que je crains vraiment pour la réputation de mes pères, car ce si cela s’apprends je sais que mes pères feront tout pour le retrouver et la presse s’emparera de l’affaire et cela fera un bruit mondiale vu la renommée de mes parents et c’est une chose que je ne veux pas. J’ignore ce qui pourrait être découvert et cela me fait peur alors je préfère essayer d’oublier. Il me propose d’aller chez lui, je reste silencieuse quelques secondes, après tout il est un homme comme les autres, peut-être est-ce un piège, je le regarde entre deux larmes mais vois toute sa sincérité. J’hoche doucement la tête, à vrai dire, là je n’ai plus de force. Acceptant sa demande.
Mais il rajoute une couche pour essayer de convaincre à parler à mes parents, mais rien à faire, je ne peux me résoudre à cela. Je pense avant tout à leur carrière, imaginez le scandale si on apprend que la fille lesbienne de l’ambassadeur des états uni qui lui-même est en couple avec un homme, s’est faite violée enfin a failli l’être. Non, je ne peux faire cela.
« Non…Si ca s’apprends, cela fera scandales et nuira à leur réputation…je…je ne veux pas… »

Ce serait comme si un président présentait sa maîtresse officielle, cela ferait scandale, après tout mon père est représentant de l’état et mon autre père est le patron d’une des plus célèbres marque internationale de luxe.

Il comprends tout de suite la situation par rapport a mes parents ce qui me soulage, en même temps étant de la police il a du déjà avoir des enquêtes sur des hommes d’états ou bien pour des hommes d’états demandant une discrétion absolue pour éviter les scandales de la presse. Il me propose d’appeler sa femme. Même si en réalité de la connait sans le savoir puisqu’elle est ma patronne depuis peu, comme quoi le monde est bien petit comme on dit. Je secoue doucement la tête.
« Non…ne…ne la dérangez pas…je…j’ai confiance en vous… »

C’est vrai qu’après un quasi viol c’est dur de faire confiance aux gens mais j’ai toujours ce don pour sentir la véritable personnalité des gens et je sens qu’il ne me fera jamais de mal, il est marié, et s’il voulait vraiment me faire du mal, il l’aurait déjà fait et ne ferait pas tout pour que j’en parle à mes parents. Je lève mes yeux bleus et je murmure un petit d’accord à sa proposition qu’on aille chez lui. Je pense qu’être chez un flic l’espace de quelques heures, le temps d’être soignée et de pouvoir repartir comme si de rien était et enfouir cela au fond de moi.

La vie de la fille d’un des couples gay les plus célèbres et des plus riches au monde n’est pas souvent facile, quand mes parents ne sont pas là, j’arrive à être tranquille dans mon petit monde mais quand ils sont là, je dois faire attention car tous les journalistes qui suivent pères par moment se mettent à me suivre. C’est une des raisons pour laquelle je tiens à rester à NY, je tiens à rester à l’écart du monde médiatique dont mes parents ne peuvent échapper. J’hoche doucement la tête et j’enfouie mon visage dans le creux de son cou, restant bien cacher au cas où quelqu’un percute de qui je suis la fille. Enfin nous voilà à leur villa, j’avoue ne pas avoir vu le temps passer, je crois même que j’ai du m’assoupir dans ses bras l’espace de quelques minutes, épuisée par ma course folle et surtout par la douleur, légèrement apaisé de ma jambe blessée.
Je regarde autour de moi en ouvrant les yeux de nouveau, je vois la luxueuse maison, on dirait celle où je vis ce qui me fait rapidement comprendre la richesse de cette famille, presque autant que la mienne. Je ne peux me retenir de dire doucement.
« Vous avez une magnifique villa…On dirait un peu celle de mes pères…Si grande… »

J’avoue que depuis mon enfance je me sens comme une princesse à vivre dans une immense villa, c’est surement la raison pour laquelle j’ai un style assez princesse dark rock. L’homme me pose dans la salle de bain, me montrant tout, je m’empare d’une serviette que je pose pas trop loin de la douche pour l’avoir facile d’accès. Naturellement je commence a me déshabiller, retirant mon pantalon pour me retrouver en dessous et je commence à retirer mon corset, je suis loin d’être pudique malgré ce que l’on peut croire, malheureusement, dans la bagarre, le nœud s’est serrer si fort que je ne réussis pas a le défaire et j’avoue que le choc de tout cela m’a prit un peu mes forces. Je le regarde, vêtue que de mon dessous du bas et de mon corset qui fait office de dessous du haut, je le regarde un peu penaude.
« Pourriez vous m’aider à retirer le corset… ? »

Je ne peux que retenir un petit rire quand il me dit que je ne serai pas dépaysé, cela est certain après tout, je crois que toutes les villas luxueuse ont toutes un petit truc de similaire faisant qu’on est rarement dépaysé. Je parle en connaissance quand je suivais mes papas ailleurs qu’aux USA, les villas étaient un peu toutes semblables bien que toutes superbe. Il s’occupe de mon corset avec une certaine difficulté. Mais enfin le nœud cède. Je le pose alors vers le reste de mes vêtements, le reste de mes tatouages et surtout mes piercings se font enfin voir, confirmant mon style très rock.
« Je vous remercie monsieur, encore une fois… »

Je lui souris avant de retirer mon dernier sous-vêtement une fois qu’il a quitter la salle de bain et je me glisse dans la douche allumant l’eau et je me passe très longuement sous une eau très chaude, l’eau touchant la surface blanche de la douche ayant viré au rouge rapidement par le sang de mes blessures, je rince bien comme il faut chacune de mes plaies, m’apaisant vraiment à présent, dévoilant les égratignures derrière le sang, me provocant une petite grimace. Une fois bien rincé, je commence a vraiment me laver, insistant sur les endroits où j’ai senti sa main sur ma peau, me lavant même les cheveux pour y retirer les petits cailloux présent.
Ce n’est qu’après deux bonnes heures que je sors enfin de la salle de bain, après m’être longuement lavé, puis j’ai soigné du mieux que je pouvais ma jambe, cette douche me redonna un peu de force, me permettant de marché, ayant moins mal à ma jambe. J’arrive donc, les cheveux essorer dans une serviette autour de mon corps, pied nue.
« J’ai terminé monsieur… »

Mes tatouages sont une grande partie de moi, tout comme mes piercings, c’est quelque chose aux quels je tiens particulièrement, tous vous les énumérer serait bien trop long mais chacune à son histoire et j’en suis très fière. Je le laisse partir, je prends ma douche qui fut assez longue, mais cela ne veux pas dire que je suis restée deux heures sous la douche non, ce qui m’a pris du temps c’est de désinfecter tout cela avec ce que j’ai pu trouver dans leur pharmacie, je me suis permis de me servir, afin de ne pas le déranger, après tout si c’était lui qui m’avait soigné cela serait revenu au même. Je m’approche de lui et je m’assois tout doucement sur le canapé, tenant la serviette contre moi pour ne pas qu’elle tombe et je lui réponds.
« Oui cela m’a fait beaucoup de bien, et je vous inquiétez pas, j’ai soigné avec ce que j’ai pu trouvé dans votre pharmacie, d’ici quelques jours ca devrait être guérit, c’était surtout l’effet du choc qui était rude, je devrais juste éviter les jupes et les robes pendant quelques jours… »

Je souris doucement passant ma main dans mes cheveux longs, essayant de détaché un peu les mèches humides qui se sont collés. Il me demande alors mon prénom. Je me mords doucement la lèvre, regardant l’espace d’un instant mes mains à présent jointe contre mes cuisses avant de relever les yeux vers lui.
« Je m’appelle Léo, Léo Lucci… »

N’allez pas imaginer que je suis ce genre de fille qui débarque chez des inconnus pour se servir comme bon lui semble, non loin de là, je sais qu’il ne m’en aurait pas voulu étant donné qu’il fallait soigné et que souvent c’est mieux de se soigner soit même, on gère mieux la douleur quand c’est nous que quand c’est quelqu’un d’autre qui le fait à notre place et puis je me suis tellement blessée ainsi dans ma vie par des chutes que je sais à force. Je me présente, il se présente comme se prénommant Peter, je lui réponds tout de suite.
« Merci encore une fois Peter et j’accepte le tutoiement…je te dois bien cela après tout ce que tu as fais ce soir pour moi…je crois que si tu n’avais pas intervenu, j’ignore dans quel état ce monstre m’aurait laissé…Il était si saoule, je ne pensais pas qu’on pouvait agir ainsi sous l’effet de l’alcool…Tout ca car je l’ai bousculer sans faire exprès en cherchant mon téléphone dans mon sac à dos… »

Rien que de m’en rappeler, j’en frissonne de peur, passant mes mains sur la peau de mes épaules avant de sourire sous ses conseils, hochant la tête. Même si une semaine sans talon, sans robe, sans jupe sera dur car une chanteuse de bar rockeuse en jean basket, ce n’est pas très attrayant mais je n’aurais pas le choix.
« J’avoue que cela sera dur…je suis chanteuse dans des bars et mon style assez rock demande une certaine forme de féminité obscur, comme mes papas disent, je suis une princesse obsur »

Je me mets à rire doucement sous cette pensée de mes pères, ils m’appellent souvent ainsi depuis que je suis enfant car j’ai toujours eu ce coté un peu rock, un peu rebelle. Il me propose qu’on m’habille comme on dit, j’hoche la tête.

Mes parents ont 40ans et oui, ils avaient 19ans et 18ans quand ils ont décidé ma conception avec cette écossaise en manque d’argent que je ne connais ni d’ève ni d’adam. Dans mon cœur, je n’ai pas de maman, dans mon cœur, je n’ai que deux papa que j’aime à la folie de toutes mes forces de jeune adulte. Il me dit de ne plus y penser en prenant ma main, naturellement je la serre doucement, me sentant tout de suite rassurer par ses propos. Je l’écoute très religieusement et j’hoche la tête doucement, lui soufflant un merci sincère avant de me lever, sans le lâcher pour autant, je suis comme une petite fille accrochée à la main de son papa. Ce n’est que lorsque je suis devant le placard que je la lâche pour regarder ce qu’à la femme de Peter.
« Elle doit vraiment être jolie pour porter d’aussi beaux vêtements. »

Au premier coup d’œil je reconnais tout un tas d’article confectionné par la marque de luxe de mon papa ce qui me fait sourire, mais je préfère partir dans quelque chose de bien plus sobre que ce truc de luxe mais j’avoue que c’est magnifique, je sais d’expérience car j’ai la version adolescent rock de certains de ses vêtements tout frais envoyé par papa. Je prends une simple robe blanche légère, et je l’enfile doucement. Non je ne mets pas de sous-vêtement car de un, les sous-vêtement cest privé et je pense que ceux de sa femme ne m’irons pas, je suis très fine aux courbe assez généreuse et puis la robe se porte très bien ainsi.
« Je te la rendrais, je te promets…Si je peux faire quelque chose pour toi…n’hésite pas… »

Je souris quand il me fait cette déclaration au sujet de sa femme. Je pense vraiment qu’elle doit être chanceuse d’avoir un mari comme lui, il semble quelqu’un de formidable, j’espère trouver une femme comme cet homme, attentif et surtout fou amoureux sans sembler y avoir de faille dans leur amour, je trouve ca mignon, on dirait mes pères, ils s’aiment si fort.
« Elle a beaucoup de chance de vous avoir alors, j’espère trouver un jour une personne semblable, qui fera attention à moi et qui m’aimerai aussi fort que je l’aimerai. »

Suis-je surement encore trop naive à mon âge de croire qu’un tel amour tiens comme ca. Enfin bref, je souris quand il me dit que je suis bien mieux ainsi. Je dois dire que je ris même carrément avant de me regarder dans le miroir, passant mes mains sur le tissu pour le tendre, j’adore le style ca me fait un air très femme loin de mon coté jeune adulte. Puis je me retourne et je prends ses mains, levant mes yeux bleus vers lui, je lui souris.
« Oui je suis chanteuse, dis moi ce qui pourrais t’aller, je suis à ton écoute »

Je l’écoute presque religieusement, très attendrie par la situation qu’il lui narre par rapport à sa femme puis de sa confiance en ma jeunesse et ses conseils me font sourire, je hoche la tête à celui-ci, après tout c’est ce que je fais, je profite de ma jeunesse, je profite de la vie tout simplement depuis mes 18ans, je suis revenue définitivement sur NY après 8 ans de voyage fréquent avec ses pères à l’étranger.
« Je le ferai, ne te t’inquiète pas Peter, je le ferais autant que je le fais depuis que je suis libre de ma vie. »

Puis, j’écoute tout ce qu’il à a me dire et sa demande me sourire, décidément, il est vraiment fou de sa femme, rare sont les hommes qui se donnerait autant de mal à faire un cadeau spécial à leur femme. Un homme normal ce serait un bouquet de fleur, une soirée romantique sous la couette et basta mais lui, il fait les choses à fond, j’aime ca vraiment, il a un quelque chose de génial envers sa femme, si seulement je pouvais trouver quelqu’un d’ainsi.
« J’en serai honorer Peter, tu peux compter sur moi, je t’écrirais ta chanson, et ce sera la plus belle que je n’aurai jamais écrite, je mettrais tout dedans, pour elle, et pour toi »

Je lui souris en hochant la tête. Je suis jeune, j’aime la liberté d’agir, j’aime faire ce que j’ai envie avec qui j’ai envie mais malgré tout, j’ai cette envie de trouver une stabilité dans ma vie, malgré ma jeunesse, il faut avouer quand même qu’a 21ans, j’ai encore toute la vie devant moi, j’ai encore tant de chose à découvrir. Je préfère ne rien rajouter la dessus, nous avons assez discuter sur mon futur sentimental, après tout, moi-même j’ignore où l’avenir me mènera avec le temps.
Il me propose de me raconter des histoires sur leur histoires, enfin des anecdotes, ce que je peux aimé ca, écouter les bons moments de couples il n’y a rien de mieux pour s’imaginer le bonheur que cela peut être.
« C’est avec plaisir Peter, j’ai hâte d’entendre tout cela, je suis très curieuse d’en savoir plus sur votre histoire ! »

Il me propose d’aller au salon, je souris en hochant la tête, je prends sa main et je le tire avec moi dans un rire comme une enfant. Nous allons jusqu’au salon et je m’assois tranquillement sur le canapé et je l’invite à s’asseoir à coté de moi.
« Alors, comment l’avez-vous rencontré déjà ? »

Il accepte de me raconter leur histoire. Je pique alors au passage un bloc note et un stylo se trouvant sur la table a manger du salon. Ben quoi ? il ne m’en voudra pas je pense étant donné que c’est pour lui que je prends pour faire la plus belle chanson possible, je sais que j’en suis capable. Je m’installe, je souris, amusée, j’ai l’air d’une journaliste mais on va rien dire. Je l’écoute avec sagesse, écrivant ce qui me parait indispensable a retenir pour bien les cerner. Je me stoppe de temps en temps pour faire un petit commentaire digne de la Léo que je suis.
« C’est un bel exemple je trouve. Un couple qui s’aime fort et qui reste soudé c’est rare. »

Evidemment mon cerveau a évincé le coté libre, car a mon sens, être un couple libre c’est être un couple indépendant, jamais je n’irais penser à l’échangisme, oh que non, jamais. Je suis la suite de ses propos en souriant.
« Je comprends, vous avez trouvé votre équilibre mutuel…Hum avez-vous des évènements précis que tu veux me raconter ? »

Par là je pense à tout et n’importe quoi, une soirée plus marquante qu’une autre, un évènement inoubliable ou quelque chose du même genre. Enfin je pense qu’il voit ce que je veux dire.