Je suis monstrueuse || HENRY

Nous sommes à quelques soirs de la grande soirée d’inauguration, et aujourd’hui je me sens mal, je me sens sale, je me sens comme une monstre qui ne mérite pas de voir la lumière du jour, il y a quelques jours, j’ai parlé à Peter de mon aventure avec sa femme, sans imaginer qu’à mon tour j’aurai un expérience avec Peter, nous n’ont pas coucher proprement ensemble puisque sa chose est restée au chaud mais il m’a touché, léché et m’a offert un plaisir des plus dévastateur. Depuis ce jour là, je ne suis pas retournée au Club, j’ai trop honte de ce que j’ai fais.
En cette belle fin d’après midi, je suis à central park, toute seule au bord d’un petit lac peu fréquenté, c’est Gaelle et son mari qui m’emmenait ici quand j’étais petite, je suis roulée en boule contre un arbre et je pleure de tout mon corps, secouer par des sanglots, murmurant sans cesse combien je suis un monstre, que je me dégoûte et toussa, toussa, je me sens vraiment mal, j’aime beaucoup Peter et Isis, et ce que j’ai fais est inacceptable à mes yeux vis-à-vis d’Isis qui a si confiance en moi. Oui j’ai encore du mal avec l’échangisme, je dirais même que je suis totalement mal à l’aise.

Je venais de déballer mon sac à mon petit tonton chéri que j’aime beaucoup, pour Isis ce qui me dérangeait c’était son statut de femme mariée avec l’homme que j’apprécie le plus en dehors de ma famille et avec qui j’ai quasiment couché l’autre soir au jacuzzi. Il me parle, il me rassure et me donne une piste sur pourquoi je me sens si sale, je l’écoute avec beaucoup d’attention.
« Oui je l’ai laissé faire…je voulais savoir comment c’était avec un homme, enfin tu sais rien en rapport avec sa chose, mais sa bouche et ses doigts…je suis devenue totalement folle…je n’avais jamais ressenti cela en dehors d’avec Isis…Henry…je sais pas où j’en suis là, je n’aime pas les hommes mais..peter…c’est différent…Avec lui je me sens libre, tout comme avec Isis, je me sens à ma place quand ils me font des câlins…les embrasser est si agréable…mais il ne faut pas, ils sont mariée et moi je ne suis qu’une pauvre idiote qui ne sait pas ce qu’elle veut… »

Je suis méchante envers moi-même ? Ce n’est pas d’hier, je n’ai aucune confiance en ce que je suis, d’où mon besoin inconditionnel d’être entourée par des gens qui me le dise encore et encore. Il m’avoue une chose qui me choqua, je ne m’attendais pas à ce que mon oncle m’avoue avoir coucher avec le couple en compagnie de Tata Gaelle. D’un coup, je comprends alors tout le sens du club. Je baisse le regard lentement.
« C’est a ca qu’il sert alors le club… ? A rencontrer des gens pour vous envoyer en l’air… ? »

Je lui dis tout ce que j’ai sur le cœur, et je peux vous dire que mon petit cœur et très lourd de divers sentiments. La honte de m’être laissée toucher par un homme, la frustration de ne plus sentir ses mains sur moi, l’envie de retourner au creux du plaisir en compagnie d’Isis, de Peter. Je me sens comme agrippée à eux par un certain ressentit encore inconnu pour moi. Il me donne son conseil et je l’écoute avec sagesse avant de lui dire doucement.
« Je souffre aussi Henry, je l’aime tellement Peter, c’est un homme absolument fabuleux…il est si gentil avec moi, c’est mon héro…Il m’a sauvé d’un viol…et m’a évité la prison pour état d’ivresse sur la voie public un soir ou j’allais si mal après avoir rencontrer enfin ma maman. Il a les mots pour m’apaiser et me rendre le sourire. Isis elle, elle me fait me sentir femme, désirable, dans ses yeux je suis une chose inestimable, quand elle me regarde, elle a ce petit quelque chose qui me fait chavirer. Je les aimes tous les deux très fort… »

Je venais de lui avouer une grosse partie de mon fort intérieur, et surtout je venais de lui avouer mon presque viol et mon arrestation lorsque j’étais ivre. Ce dernier étant qu’exceptionnel car j’allais si mal. Il m’avoue tout sur le club et je baisse doucement les yeux, me sentant idiote d’avoir cru que le club n’était qu’un club pour faire des rencontres en toute amitié. Puis il parle de Gaelle, j’esquisse un léger sourire avant de poser sérieusement une question.
« Mais et mes papas ? Ils savent qu’ils financent un tel établissement… ? »

Je me livre entièrement à Henry, il me connait mieux que quiconque en dehors de mes tantes et de mes papas, c’est vraiment un pilier de ma vie avec le reste de ma famille. Il a toujours su quoi dire pour que je sois en confiance et que je vide mon sac d’émotion. Je le regarde avant de baisser doucement la tête pour lui dire simplement.
« J’ai peur Henry…J’ai peur de me faire rejeter par eux si je leur avoue combien ils sont importants pour moi, je ne veux pas les perdre, je préfère me taire et les garder plutôt que tout dire et me retrouver seule avec que mes yeux pour pleurer… Je ne peux pas arriver et m’immiscé ainsi dans un couple si unique pour la simple raison que je suis bien avec eux…Je ne veux pas tout gâcher Henry… »

Je tiens vraiment à ce couple, surement plus qu’il ne faudrait, mais l’idée de les perdre ou de semer la zizanie est une torture pour moi, j’essaye de ne plus y penser. Il m’avoue enfin pour mes parents, mais je fini par comprendre malgré tout ses propos vague et je regarde doucement mes mains.
« Tout s’explique alors… Je comprends tout maintenant… »

Je viens de reconnaitre devant mon oncle que Peter et Isis, a mes yeux, c’est plus qu’une toute simple amitié, déjà j’ai eu des rapports, enfin presque pour Peter, avec eux et cela m’a fait me remettre totalement en question, la seule chose dont je suis sur, c’est qu’ils sont indispensable à ma vie. Je regarde doucement mon oncle me parler et il me rassure, en me poussant à aller les voir, j’ai confiance en mon oncle, c’est le meilleur de tous, mais j’ai si peur. Je vais-je pense attendre un peu avant de leur parler, histoire de trouver ce que je pourrais leur dire simplement ce jour là.
« J’ai entière confiance en toi Henry…tu le sais, tu es mon tonton Ryry »

Je lui donnais ce surnom quand j’étais petite et ca l’a toujours fait rire, moi-même je souris doucement avant de venir me blottir contre son épaule, passant mes bras autour de son bras m’y accrochant doucement comme une petite fille et je ris doucement quand il rajoute cela par rapport a mes papas.
« Pas besoin d’en rajouter, je crois que j’ai tout compris. »

Il me conseille encore d’aller leur parler, que je ne vais pas le regretter, ca j’en suis certaine, je ne regrette jamais rien en ce qui concerne les Maxwell, j’ai certes des remords mais jamais je n’ai de regrets, coucher avec Isis était la plus fabuleuse journée de ma vie, cette expérience avec Peter m’avait laissée toute chose et je n’avais qu’une envie recommencer, mais mes remords m’empêche de me jeter dans le grand vide comme on dit. J’esquisse un sourire quand il parle de Peter et je lui dis, plein d’étoile dans les yeux.
« Il est tout bonnement merveilleux, il me fait me sentir totalement à l’aise, j’ai l’impression d’avoir toujours été à ma place à coté de lui, il sait trouver les mots pour me redonner le sourire en un instant, il est si doux avec moi que j’en oublie qu’il est homme et je pense juste a Peter, pas l’homme, juste Peter. »

Oui je suis très attaché à Peter mais n’allez pas croire ce que vous voulez, je suis très attachée à Isis aussi, a vrai dire, les deux sont les personnes d’égale importance à mes yeux que mes parents, mais avec d’autres sentiments que familiale. Je souris en hochant la tête à ce qu’il me dit par rapport a mes papa avant que je me blottis et je ris en lui répondant.
« Bien sur que j’ai toujours aimé avoir des câlin de mon tonton préféré, tu es un peu comme un troisième papa pour moi, tu t’occupais de moi petite avec Gaelle, OUI j’aiiiime te faire des câlins ! »

L’affection que je porte à Peter et Isis, c’est quelque chose que je n’ai encore jamais vraiment éprouvé, ils sont plus qu’important dans ma vie, sans eux, je ne suis rien à vrai dire. Je me sentirais comme désemparé, comme seule au monde au milieu de la foule. Je lève les yeux doucement vers lui et je souris doucement.
« Les deux se complètent merveilleusement oui…Et ils me complètent aussi, c’est assez difficile à expliqué mais Isis comble mon besoin de contact féminin assez bestial et Peter comble mon besoin de douceur, de tendresse. »

Je rougis en lui avouant tout cela car oui, Isis a un coté dominatrice qui me plait plus que tout, je suis un fauve qu’il faut dompter et Isis le fait à merveille. Peter lui comble le manque de douceur et de tendresse que je peux ressentir par moment. Ce n’est pas pour rien que je suis très câline, j’ai besoin de gens pour me prendre dans leur bras, me faire des câlins, des bisous et toussa, toussa.
« J’espère bien tonton, pour rien au monde je ne remplacerai les câlins de mon tonton favoris ! »

Je souris et je lui smack la joue comme j’aime faire avant de lui sourire simplement quand il dit préférer mon état actuel.

Je l’écoute avec autant de sérieux que je peux, surtout qu’à mes yeux c’est un sujet important, ils sont tout pour moi, cela peut paraître étrange mais je dois dire que c’est la vérité, Isis et Peter sont un tout que j’aime du plus profond de mon cœur, du plus profond de mes entrailles, sans eux je suis perdu, sans leur contact je me sens délaissée et seule. C’est dur à croire mais c’est ce que je ressens. Ils me disent que je suis vulnérable face à eux car eux ont de l’expérience, et qu’ils pourront me rendre chèvre facilement mais qu’il faut que je travaille aussi là-dessus pour les rendre fou moi aussi. Mais que je devrais longuement observé avant de passer à l’attaque. J’ose dire à mon tonton, un peu rougissante.
« Peter l’a trouver tout de suite…Il sait que le milieu de mon dos c’est la foire aux sensations…Tu crois que je vais trouver leur point sensible moi aussi… ? Je ne suis pas douée pour la chasse aux secret tu sais. »

Je me mordille doucement la lèvre, car je me rends compte du sujet sur lequel on débat depuis quelques minutes est d’ordre privé mais Henry a toujours su être de bon conseil même dans les cas délicats.
« Hey je ne veux pas être attachée moi ! »

Je fais une moue boudeuse mais rapidement j’explose de rire face à ma bêtise.
« Je suis comme ca, j’aime quand les gens tiens à moi autant que je tiens à eux… »

Tonton ne se rend même pas compte des images qu’il me met en tête, à a le don de me faire frissonner rien que d’y penser, j’essaye de toutes mes forces de dissimulé mes réactions sinon j’aurais l’air bien bête d’être toute émoustillée rien qu’avec mon imagination, que voulez vous, je suis encore jeune donc les films dans ma tête se font tout seul rien qu’avec des mots. Je me mords la lèvre en le regardant, les joues un peu rouges, gênée par ce qu’il me dit qui me fait réagir. Car j’imagine déjà tous ce qu’ils pourraient me faire ensemble. Je secoue discrètement la tête pour essayer de reprendre le dessus.
« Au début, mais après c’est moi qui vais les tenir par le bout du nez, et ils seront mes choses à moi ! »

Je lui adresse un grand sourire malicieux, alors là je suis comme une voiture quand on parle de rendre fou quelqu’un, je démarre au quart de tour, tout comme mon corps qui réagit tout aussi vite aux stimulation. Je ris en l’écoutant avant de lever les yeux vers lui.
« En parlant de ca, tu crois que je pourrais venir passé quelques temps à la maison ? j’ai envie de passer du temps avec vous tous et aussi de laisser de l’intimité à mes papas, ils en ont besoin. Promis je me ferai comme une petite souris je le dérangerai personne ! »

Je me mets à avoir un petit sourire malin quand il me dit que me connaissant, ils ne vont plus me résister et voudront me faire des câlin encore et encore. J’espère bien pouvoir les mener par le bout du nez, j’aime quand les gens m’obéisse, quand je vous dis que le coté dominatrice d’Isis est ce qui me faut car elle domine le fauve en moi.
« J’espère bien les faire céder mon cher tonton chéri, tel est ma mission actuelle ! »

Mais il remarque tout de suite que je rougis, je grogne en lui mettant un petit coup en riant histoire de lui dire qu’il a toucher un point sensible chez moi, jamais je ne lui ferai de mal, je l’aime trop mon tonton. Je ronronne presque sous son massage en souriant avant de lever les yeux vers lui et de le regarder dans les yeux.
« Alors je viens avec toi ce soir, j’ai des affaires chez vous donc pas besoin de repasser à la maison ! »